Belphégor revient hanter nos écrans ! La série événement produite par Pathé et HBO Max réinvente le mythe culte dans un Paris mystérieux, entre enquête policière et fantastique. Découvrez Hafsa au Louvre, face au masque antique, dans un thriller visuel et envoûtant dès décembre 2025.
Soixante ans après avoir marqué l’imaginaire collectif, Belphégor s’apprête à hanter de nouveau les écrans. Produite par Pathé en association avec HBO Max et M6, cette mini-série de quatre épisodes (4×52 minutes) sera disponible en intégralité sur HBO Max dès décembre 2025, avant sa diffusion sur M6 et M6+ l’année suivante. Réalisée par Jérémy Mainguy et portée par Shirine Boutella, Vincent Elbaz, Aure Atika et Kad Merad, cette relecture contemporaine conjugue enquête policière, drame intime et fantastique. Avec ses décors parisiens, ses couloirs du Louvre et une atmosphère inquiétante, la série s’annonce comme l’un des événements télévisuels de fin d’année.

Un retour attendu pour une figure culte
Belphégor n’est pas un personnage anodin dans la culture française. Popularisé par le roman d’Arthur Bernède puis par l’adaptation télévisée de 1965, le fantôme du Louvre a nourri plusieurs générations de spectateurs fascinés par le mélange de mystère et de terreur. Cette nouvelle adaptation n’est pas une simple reprise nostalgique : elle cherche à transposer l’aura inquiétante de Belphégor dans un Paris d’aujourd’hui, traversé par ses fractures sociales et ses mythes modernes. Les créateurs Nils Antoine Sambuc, Thomas Mansuy et Mathieu Leblanc ambitionnent de rendre au personnage sa puissance symbolique, à la frontière du folklore et du contemporain. Avec des moyens de production renforcés, l’esthétique promet de s’éloigner des effets kitsch pour adopter une facture cinématographique.
Hafsa, héroïne face à l’invisible
Au centre de la narration, on découvre Hafsa Moreau, interprétée par Shirine Boutella. Restauratrice d’art recrutée au Louvre, elle incarne une protagoniste moderne, fragile et forte à la fois, propulsée dans une aventure qui bouleverse sa vie. Lorsqu’elle croise un masque antique lié à Belphégor, son quotidien bascule dans le chaos. Disparitions mystérieuses, menaces grandissantes et chasse à l’homme s’enchaînent. Hafsa doit affronter non seulement les dangers extérieurs mais aussi ses propres fantômes intérieurs. Cette dimension psychologique ajoute une profondeur inédite : le mythe n’est plus seulement une énigme à résoudre, mais un miroir des blessures humaines. Le casting, composé de Vincent Elbaz, Aure Atika, Tiphaine Daviot et Nicolas Briançon, enrichit cette fresque de figures complexes, chacune entraînée dans la spirale du surnaturel.
Un tournage au cœur de Paris et du Louvre
Impossible de penser Belphégor sans évoquer le Louvre. Symbole du mystère originel, il redevient ici le terrain de jeu principal, avec un accès inédit aux galeries, salles et couloirs du musée. Le tournage a également investi plusieurs lieux emblématiques de la capitale, donnant à la série une identité visuelle forte : Paris, ville des fantômes et des secrets, devient presque un personnage à part entière. Jérémy Mainguy met en valeur ces décors en accentuant les contrastes entre les espaces lumineux et les zones d’ombre, entre l’histoire officielle et ce qui se cache derrière les murs. La photographie soignée, couplée à un travail sonore enveloppant, renforce cette impression d’immersion. Belphégor retrouve ainsi son rôle de légende urbaine, capable de hanter l’imaginaire collectif à travers des images puissantes.
Entre enquête, drame intime et fantastique
La force de cette nouvelle adaptation réside dans son équilibre entre plusieurs registres. L’enquête policière, menée par Joseph Bellegarde (Vincent Elbaz), croise le drame familial, avec la participation remarquée de Kad Merad dans le rôle de Charles Moreau. À cela s’ajoute une dimension fantastique, ancrée dans le mythe du dieu de l’orage et nourrie d’un climat surnaturel oppressant. Ce mélange de genres permet à la série de séduire un public large : amateurs de thrillers, passionnés d’histoires paranormales et spectateurs en quête de drames humains. Le récit explore aussi le prix de la vérité, les obsessions héritées et la manière dont un individu fragile peut résister à l’incompréhensible. L’adaptation conserve ainsi l’essence du mythe originel tout en l’inscrivant dans un langage narratif contemporain.
Une coproduction ambitieuse et internationale
Au-delà du récit, Belphégor s’affirme comme une production de prestige. Pathé s’est entouré de Mediawan Rights pour les ventes internationales, avec le soutien de la PROCIREP, de l’ANGOA et du CNC. HBO Max, de son côté, confirme son investissement dans les créations européennes ambitieuses. La diffusion mondiale via la plateforme ouvre de nouvelles perspectives, donnant à Belphégor une aura internationale que n’avaient pas ses précédentes incarnations. Pour M6, cette série représente également une vitrine forte, à l’heure où les diffuseurs français cherchent à rivaliser avec les géants du streaming. L’implication d’un casting reconnu, le soin apporté à l’écriture et l’utilisation d’un patrimoine iconique comme décor font de ce projet une promesse de qualité et un pari stratégique. Belphégor revient ainsi non comme un vestige, mais comme une légende réinventée pour notre époque.
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