KARATE KID : LEGENDS réunit Ralph Macchio et Jackie Chan pour former un nouveau prodige, Li Fong, mêlant karaté et kung-fu. Entre hommage aux valeurs d’honneur et d’amitié, combats réalistes et souffle nostalgique, le film unit deux générations pour une aventure pleine d’émotion.

Quarante ans après avoir marqué toute une génération, la franchise Karaté Kid revient avec KARATE KID : LEGENDS, un opus qui réunit pour la première fois deux icônes : Ralph Macchio, l’inoubliable Daniel LaRusso, et Jackie Chan, maître Han dans la version 2010. Sous la direction de Jonathan Entwistle, ce nouvel épisode mêle arts martiaux, humour et émotion, tout en offrant une passerelle entre karaté et kung-fu. Véritable lettre d’amour aux films originaux et aux valeurs qu’ils portent, LEGENDS s’adresse autant aux nostalgiques qu’aux nouveaux spectateurs, promettant des combats réalistes, un New York cinégénique et un récit centré sur la transmission, l’amitié et la quête d’identité.

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Le pitch en quelques mots

Li Fong, jeune prodige du kung-fu fraîchement arrivé de Pékin à New York avec sa mère, se lie d’amitié avec Mia et son père Victor, un ancien boxeur. Sa tranquillité est brisée lorsqu’il attire l’attention de Conor, karatéka violent et dangereux. Pour l’affronter lors d’un championnat de haut niveau, Li reçoit l’aide de son oncle, M. Han, et de Daniel LaRusso. Ensemble, ils allient leurs styles pour forger une technique unique capable de triompher lors de l’ultime combat.

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Un nouvel épisode d’une franchise culte

KARATE KID : LEGENDS s’inscrit dans la continuité des précédentes versions tout en fonctionnant de manière indépendante. L’intrigue se déroule bien après les événements des films originaux et de la version 2010, réunissant pour la première fois Daniel LaRusso et M. Han dans une aventure commune. Daniel, désormais sensei à Los Angeles, et Han, maître à Pékin, se retrouvent à New York pour entraîner Li, le neveu de Han. Si le film rend hommage à M. Miyagi et aux thèmes fondateurs – honneur, respect, dépassement de soi –, il introduit également un nouveau protagoniste central, créant un pont narratif entre les deux “branches” de la franchise. Les références aux univers passés sont nombreuses, mais l’histoire reste accessible à ceux qui n’ont jamais vu un seul épisode.

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Les guests et le casting

Outre le duo légendaire Ralph Macchio et Jackie Chan, LEGENDS réunit un casting riche. Ben Wang incarne Li Fong avec intensité, réalisant lui-même la plupart de ses cascades. Sadie Stanley prête ses traits à Mia, alliée vive et sarcastique, tandis que Joshua Jackson campe Victor, père protecteur et boxeur déterminé à sauver sa pizzeria. Ming-Na Wen apporte sa profondeur au rôle du Dr Fong, mère de Li. Aramis Knight incarne Conor, rival charismatique et brutal, et Wyatt Oleff joue Alan, soutien inattendu dans l’entraînement et confident discret. William Zabka, figure incontournable de la saga, fait également partie de l’aventure, apportant un clin d’œil appuyé aux fans de longue date. Chacun de ces personnages enrichit la dynamique de mentorat, d’amitié et d’affrontement propre à la saga, offrant une galerie de figures marquantes.

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Notre avis

Le mariage parfait entre les ingrédients des années 90 et une modernisation du rythme sans y perdre l’âme des films de Karatés/kung Fu qui ont bercé notre enfance !
Tout fonctionne, certains éléments nous font même penser à Le Tigre rouge/Karaté Tiger. C’est donc un film entre nostalgie et modernisation du milieu d’évolution du personnage, mais en conservant les mêmes enjeux sur l’honneur, la famille et le respect des plus faibles. Des valeurs fondatrices des films du genre et aussi des héros du quotidien.

Ce nouvel opus réussit là où tant d’autres reboots échouent : il respecte scrupuleusement l’esprit des originaux tout en adaptant le rythme et l’esthétique aux standards contemporains. Les chorégraphies, supervisées par Peng Zhang, offrent un mélange maîtrisé de réalisme et de spectacle, sans céder à l’excès d’effets numériques. La relation entre Daniel, Han et Li constitue le cœur émotionnel du récit, rendant chaque combat porteur de sens. Le film puise dans la nostalgie des années 80-90 – décors, codes visuels, valeurs – tout en les infusant d’une énergie neuve qui séduira les plus jeunes. Un hommage sincère qui, au-delà de l’action, parle de transmission et de choix.

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Anecdotes sur le film

Le tournage a misé sur un réalisme total des combats : chaque coup de poing ou de pied est réel, sans câbles ni effets excessifs. Ben Wang s’est entraîné quotidiennement sous la supervision directe de Jackie Chan, réalisant la plupart de ses cascades lui-même. Les décors recréent un New York intemporel, mélange de Chinatown, de Brooklyn et de l’effervescence des festivals de rue, avec une ruelle inspirée de Cortlandt Street comme lieu clé. Les costumes intègrent des clins d’œil aux tenues de Daniel LaRusso dans les années 80. Jackie Chan, fidèle à sa réputation, a entretenu une ambiance joviale sur le plateau, convaincu que la bonne énergie d’une équipe se ressent toujours à l’écran.

On a ri, on a pleuré, et on s’est laissé emporter ! Le cinéma, c’est exactement ça : un tourbillon d’émotions qui nous cueille, nous secoue et nous fait repartir le cœur plus léger!

Ce n’est pas une révolution dans le genre, et on n’en demande pas. Revoir un film Karaté Kid, c’est avant tout se rassurer avec cette familiarité réconfortante et un pitch qui respecte le lore ayant bercé notre enfance. Ici, pas de surenchère gratuite ni de volonté de tout réinventer : on mise sur la sincérité, sur l’émotion intacte et sur la transmission des valeurs qui ont forgé la saga – honneur, amitié, persévérance. Les mauvaises langues qui y voient un film « moyen » passent à côté de l’essentiel : KARATE KID : LEGENDS n’est pas là pour bouleverser les codes, mais pour rappeler pourquoi ces codes existent et pourquoi ils fonctionnent toujours. Un héritage qui, à chaque coup de poing bien placé, nous renvoie droit dans le cœur.

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13 août 2025 en salle | 1h 34min | Comédie, Drame, Arts Martiaux
De Jonathan Entwistle | 
Par Rob Lieber, Anthony Tambakis
Avec Ben Wang, Jackie Chan, Ralph Macchio

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