STALKER, Julien Thery dévoile son court métrage glaçant !


Julien Thery, dans son premier court métrage, signe une œuvre carte de visite. Accompagné du collectif Les Joyeux Paumés, ce premier film annonce une série de productions de genre ambitieuses !

Fiévreuse et coupée du monde, une jeune femme croit trouver refuge dans le silence de sa chambre. Mais derrière la porte, dans les recoins obscurs, quelque chose veille. Une silhouette se dessine à travers le judas, un pas se rapproche dans le couloir… Est-ce le fruit d’hallucinations provoquées par la fièvre, ou la matérialisation d’un cauchemar bien réel ? Dans Stalker, Julien Thery orchestre un huis clos sensoriel où le moindre bruit devient menace, où l’ombre se fait prédatrice, et où la frontière entre délire et réalité se brouille jusqu’à l’effroi.

Que dire de Stalker, qui a débarqué ce samedi 9 août sur YouTube ?

Un travail réussi sur la photographie et une ambiance sonore percutante dès le début, mais où les silences sont encore plus angoissants. Il n’y a plus aucun bruit, sauf celui de l’air.

Le réalisateur nous offre des choix de cadrage, comme celui à travers le judas de la porte, réalisé à l’aide d’une mini-caméra stabilisée, plus exactement une DJI Osmo Pocket, permettant de filmer au plus près. Le réalisateur nous explique ce plan singulier de manière pédagogique sur l’instagram du collectif.

Une plongée dans nos pires nuits fiévreuses

Le film est angoissant, car il offre sur un plateau notre pire cauchemar. Et cela fonctionne, comme quand, enfant, vous étiez fiévreux et que vous déliriez dans votre sommeil. Une chaise, un vêtement sortant légèrement d’une commode… et tout devient source de terreur, nourrissant notre esprit sur le qui-vive.

Une œuvre et un collectif

Le film n’aurait existé sans la synergie exemplaire de toute l’équipe, où chaque poste a façonné une pièce essentielle du puzzle. La photographie, signée Nicolas Poiret, a su exploiter au maximum les faibles sources lumineuses pour créer un clair-obscur oppressant. L’assistance lumière de Nico Dekyndt a permis des transitions subtiles entre ombre et menace, renforcées par une prise de son précise, captant autant les silences lourds que les respirations tendues. Le montage de Julien Thery, millimétré au rythme de la tension, dialogue en permanence avec le design sonore de Nico Dekyndt et Pierrick Boully. Les choix musicaux, issus de compositeurs indépendants comme Kevin MacLeod ou Weary Pines, apportent une texture supplémentaire, fusionnant avec les bruitages pour plonger le spectateur dans un espace auditif aussi inquiétant que l’image. Un court-métrage né d’un véritable travail d’orfèvre collectif. Nous frissonnons déjà de découvrir la suite !

Crédits

🎬 Crédits techniques – STALKER

Réalisation & Montage : Julien Thery
Acteurs : Elsa Cheminel & Lucas Redfield
Images & Lumières : Nicolas Poiret
Assistant Lumières : Nico Dekyndt
Son : Nico Dekyndt & Pierrick Boully
Régie : Wendy Beauger

🎵 Musiques :

  • Aftermath – Kevin MacLeod
  • Anxiety – Kevin MacLeod
  • It Approaches – Weary Pines
  • I Am Not a Killer – Weary Pines
  • Locked In – Richard Bodgers

📎 Sources musiques & sons :


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