Avec Carriage Ride, Raoul & the Wisemen livrent un second single inspiré d’une légende slovène. Entre poésie et introspection, la chanson suit Urshka dans un voyage en calèche où nature, amour parental et réflexion intime s’entrelacent dans une atmosphère douce et contemplative.
Raoul & the Wisemen signent avec Carriage Ride le deuxième single inspiré de la légende slovène du Povodni Moz, l’homme de l’eau, et de son histoire d’amour avec Urshka. Cette chanson se situe à un moment précis du récit : Urshka, accompagnée de ses parents, parcourt la nature en calèche. Elle contemple l’amour qui unit ses parents, respire la quiétude du paysage et laisse son esprit dériver vers ses propres choix de vie. Ce voyage devient une réflexion intime, un point de bascule où germe l’idée de prendre un autre chemin. Fidèle à leur univers — un mélange mélodique de pop et d’alternatif aux couleurs tantôt rêveuses, tantôt mélancoliques — le groupe amstellodamois tisse ici une atmosphère douce et contemplative, flirtant entre acoustique et électronique, pour offrir une parenthèse musicale aussi narrative qu’émotionnelle.
Raoul & the Wisemen – Carriage Ride est une invitation douce à ralentir et à accepter le flux des émotions. Les paroles jouent sur des images poétiques, presque impressionnistes, pour traduire ce mouvement intérieur : un « champ de jonquilles » devient un lieu de compréhension, un « ciel de marbre » ouvre un espace de légèreté et de distance. L’artiste ne parle pas directement de tristesse ou de guérison, mais laisse la nature, l’eau et la lumière incarner ces états. L’idée qu’« il y a plus à explorer » et que « la rivière prend un autre chemin » traduit une philosophie d’ouverture et d’acceptation. La chanson prend ainsi la forme d’un voyage contemplatif, où l’on avance en regardant aussi vers le haut, vers ce qui échappe à notre regard immédiat.
La singularité de Carriage Ride réside dans sa façon de mêler introspection et symboles universels sans verser dans le cliché. Raoul & the Wisemen choisissent des images volontairement ouvertes — rivière, ciel, fleurs — qui ne dictent pas une émotion unique, mais laissent l’auditeur projeter la sienne. Les répétitions de « What if I change the tune » fonctionnent comme un mantra, une mise en abyme de l’acte même de changer de regard sur sa vie. Plutôt que d’expliquer, l’artiste suggère ; plutôt que de clore, il ouvre des pistes. Ce traitement épuré, presque méditatif, donne à la chanson une dimension intemporelle où chaque écoute peut offrir une nouvelle lecture émotionnelle.
Un moment de douceur et contemplation. On aime les arrangements donnant une forme de lumière inspirante et édifiante !
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