Steven Abrams – In The Stars


Avec In The Stars, Steven Abrams livre une chanson chargée d’émotion, née d’un parcours profondément humain. Après avoir perdu sa femme, ce songwriter expérimenté a dû réapprendre à tisser des liens, jusqu’à croiser une âme qui ravive en lui l’idée que l’amour peut renaître. Ce morceau, délicat et lumineux, incarne cette quête sincère de connexion, d’espoir et de résilience. Auteur depuis plus de vingt ans, Steven Abrams n’est pas un interprète, mais ses compositions trouvent leur force dans une authenticité touchante, pensée pour exister autant dans l’intime que dans l’image. Aujourd’hui, il se consacre pleinement à la production de sa musique pour la partager et l’ouvrir à de nouveaux horizons, notamment dans le monde de la synchro.

Analogie cosmique et émotions sincères

Perdre sa femme ou son mari, c’est comme perdre un peu de son univers, voir les choses se briser sans pouvoir recoller les morceaux. Dans In The Stars, Steven Abrams réussit à traduire cette faille invisible par une chanson Rock qui rappelle les grandes heures des années 90-2000. Il y a ce grain un peu nostalgique, ce son familier qui réconforte autant qu’il serre la gorge. Mais comment l’éviter, cette nostalgie, quand on parle du passé dans sa propre chanson ? Quand le présent, malgré les rencontres, semble toujours un peu plus terne que les souvenirs partagés avec l’amour de sa vie ? C’est là que réside la justesse du morceau : dans cette tension entre la douleur du manque et l’élan d’un possible renouveau.


Dans cette chanson, Steven Abrams construit une cartographie des sentiments en les superposant à l’univers cosmique. Il ne parle pas seulement d’amour, mais d’un attachement qui défie le temps et la distance. C’est une forme de mélancolie douce, enveloppée dans un écrin stellaire, qui transforme la peine en lumière, les absences en constellations. Chaque image donne à ressentir sans avoir besoin d’expliquer, comme si l’infini de l’espace devenait le seul endroit assez vaste pour contenir ce qui déborde du cœur.

Ce qui touche ici, c’est cette façon d’appréhender les émotions à travers des éléments flottants : le vide, la chute, la lumière. Tout devient métaphore d’une trajectoire émotionnelle. Il y a dans cette chanson une lecture presque psychologique de l’amour : l’idée que l’être aimé peut exister à la fois comme une absence et une énergie persistante. L’univers devient un miroir intérieur, où chaque étoile incarne une trace, un repère, une rémanence. C’est intime, pudique, et pourtant très fort dans sa manière de réconcilier le manque et la présence.

Un album sur la reconstruction après la perte

Dans ce second extrait, Steven Abrams évoque le besoin d’évasion comme réponse à l’instabilité émotionnelle. Never Letting Go parle de fuite, de recherche de renouveau, mais aussi de cette fidélité invisible à ce qui nous lie profondément à quelqu’un ou à quelque chose. Derrière la légèreté du sifflement et des refrains solaires, se cache une quête intime : celle d’un endroit où l’on peut enfin poser ses bagages sans renoncer à l’essentiel. Loin d’être un adieu, c’est une promesse en mouvement.





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