Quand les RP se taisent après un refus, ce n’est pas l’absence qui blesse, mais le mépris silencieux. Une erreur que les journalistes n’oublient pas.
De nombreux journalistes pigistes — et même des rédactions entières — décident aujourd’hui de ne plus traiter certains films, studios ou agences. Non pas par vengeance, mais par épuisement.
Par exemple, certains pigistes proposaient jusqu’à trois piges à des titres nationaux, tout en publiant plusieurs articles en amont, avec un média atteignant plus de 250K vues mensuelles.
Être ignoré malgré cela ? Cela ne s’explique plus. Cela s’accumule.
Quand un studio ou une agence refuse une projection, soit.
Mais ne plus répondre du tout après la sortie, même face à un travail sérieux et mesuré, c’est rompre le pacte de confiance.
Certains RP l’oublient. Mais le silence, lui, reste inscrit dans nos carnets.
Non, vous n’êtes pas le centre du monde. Ni nous, ni vous.
Expliquer un refus sans passer par le silence, c’est faire preuve de maturité, et cela permet au média ou au pigiste de passer à autre chose.
Certains films se cassent la figure en note moyenne parce que des rédacteurs, frustrés ou humiliés, se vengent sur eux.
Nous ne sommes pas dans une cour de récré. Il est temps d’arrêter les guerres d’ego et les tensions absurdes.
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