Engedi Music est un projet Pop Chrétien, avec KID, nous entrons dans un message fort et plein de symboles édifiants.

Une chanson sur la foi et aussi sur l’enfance

Cette chanson déploie une symbolique douce et universelle, celle de l’enfance comme refuge et modèle de pureté émotionnelle. Elle trace le portrait d’un être égaré dans le vacarme du monde adulte, où les ambitions brouillent l’essentiel et où le tumulte intérieur noie la simplicité des élans du cœur. Ici, l’enfant devient l’allégorie d’une foi sans calcul, d’une innocence qui ne cherche pas à comprendre, mais simplement à ressentir. La quête n’est plus celle de réponses rationnelles, mais celle d’un retour à cette clarté originelle, à cette lumière intérieure que l’on trouve lorsque l’on cesse de tout compliquer.

Engedi Music est le groupe musical de l’église Engedi. Ils sont très actifs sur les réseaux sociaux, comme leur instragram. Avec KID, ils essaient de raviver les premières émotions de l’enfance, ce moment de la première rencontre. Et c’est pour cela, que tout tourne autour d’une vision de nostalgie, qui ne se contente pas de caresser les souvenirs ; elle devient un moteur, presque une prière adressée à la vie elle-même. Il ne s’agit pas de fuir les responsabilités, mais de réapprendre à marcher avec cette légèreté qui rendait les épreuves supportables quand le cœur battait encore au rythme des merveilles quotidiennes. La chanson construit ainsi un espace suspendu, où l’on se rappelle que les plus grandes consolations résident dans des gestes simples : écouter, s’abandonner, aimer sans conditions. Une forme de sagesse enfantine, trop souvent oubliée dans la précipitation de l’âge adulte.

Enfin, cette œuvre propose une manière unique de traiter les émotions : elle ne les expose pas dans un grand déballage, elle les murmure, les effleure, comme si les plus fortes résonances naissaient du silence et de la pudeur. C’est cette retenue qui touche, cette manière d’évoquer sans jamais imposer. La nostalgie n’est pas ici un fardeau mélancolique, mais un pont tendu vers une forme de renaissance intérieure. En filigrane, la chanson esquisse l’idée que la vraie force ne réside pas dans le contrôle, mais dans l’abandon confiant — et qu’en cela, l’enfance n’est pas qu’un souvenir, mais une voie encore possible.