Alors que Marvel Studios nous avait habitués à tisser sa toile avec précision, Thunderbolts arrive comme un pavé dans la mare. Explosion d’effets spéciaux, casting solide, mais sous-exploité, scénario en quête de sens… Nous avons décortiqué ce film aussi ambitieux que désordonné. Voici notre analyse complète de Thunderbolts

Beaucoup de bruit pour rien ? C’est un peu ça, oui. Des explosions à la chaîne, des cascades au mètre carré, et une orgie d’effets spéciaux à en saturer les pupilles. Marvel appose comme toujours sa petite dose d’humour, parfois bien placée, souvent mécanique. Thurnbolt*, c’est un cocktail bien secoué de tout ce que Marvel fait de bon… et surtout de moins bon. Un patchwork qui frôle l’overdose, mais qui, dans un certain chaos, parvient quand même à distraire.

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Notre avis sur ce nouveau film Marvel Studios – Thunderbolts*

Par moments, on cherche à comprendre où le film veut nous emmener. Et puis on comprend : on tente de recycler les Avengers, mais version héros de second plan, un peu borderline, façon Suicide Squad — ah zut, mauvais studio. Nous voilà bien chez Marvel. Quelques séquences tiennent la route, comme le sauvetage d’une fillette, mais tout semble si automatique que les rares instants de calme finissent par devenir plus captivants que les scènes d’action elles-mêmes. C’est un film qui essaie de poser les premières pierres… mais le mur semble vouloir s’adosser à une cathédrale. Et on ne bâtit pas un édifice solide en empilant des briques usées avec des recettes réchauffées. Marvel Studios s’égare, et on se demande s’il reste un pilote dans le cockpit. En attendant, la curiosité reste vive côté DC, surtout à l’idée de voir James Gunn redémarrer l’écurie rivale. Car ici, en dehors d’un hypothétique retour des 4 Fantastiques, plus grand-chose ne fait frissonner la salle. Dommage : l’actrice principale a un vrai potentiel, éclipsé par un scénario bancal. Heureusement, son père de fiction relève un peu la barre côté humour — et pour ça, merci, vraiment.

En gros, ce film ne sauve pas les meubles et semble être un simple film pivot, destiné à nous recracher une nouvelle histoire déjà pré-digérée. C’est d’autant plus regrettable que le casting est excellent, et que les personnages auraient pu gagner en profondeur si on avait pris le temps de vraiment les développer. Mais non, on passe du coq à l’âne, sans boussole, à suivre un récit qui tâtonne, comme si Avengerz (avec un Z, copyright oblige) n’était qu’une tentative maladroite de faire patienter le public avant la suite du grand feuilleton Marvel Studios. Un film qui aurait eu toute sa place en téléfilm sur Disney+… mais sur grand écran, ça tape un peu trop fort là où ça fait mal.
Le constat est brutal : là où un édifice aurait pu émerger, on assiste à un patchwork de recettes réchauffées. Marvel Studios s’égare, et on se demande s’il reste un pilote pour sauver la firme. L’actrice principale, pourtant brillante, est étouffée par un scénario bancal. Seul rayon de lumière : son père de fiction, qui relève la barre côté humour. Et pour ça, merci, vraiment.

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30 avril 2025 en salle | 2h 06min | Action, Fantastique
De Jake Schreier | 
Par Lee Sung-Jin, Joanna Calo
Avec Florence Pugh, Sebastian Stan, David Harbour

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10 anecdotes sur le film Thunderbolts (2025)

1. Steven Yeun : un Sentry fantôme

Steven Yeun devait incarner Sentry, mais il a quitté le navire suite au report du tournage causé par les grèves à Hollywood. Un départ qui laisse planer une petite ombre sur ce projet déjà tourmenté.

2. Un réalisateur venu de la série Beef

Le film est signé Jake Schreier, que les amateurs de séries auront repéré grâce à Beef. D’ailleurs, plusieurs créatifs de cette dernière ont traversé l’écran pour rejoindre l’équipe de Thunderbolts.

3. Florence Pugh : un saut de l’ange

Florence Pugh, alias Yelena Belova, n’a pas froid aux yeux : elle réalise un base jump depuis le deuxième plus haut immeuble du monde, en Malaisie. Quand on vous dit que certains acteurs mouillent vraiment la chemise !

4. Un tournage entre l’Amérique et l’Asie

Le clap de début a résonné en février 2024 à Atlanta, avant que l’équipe ne s’envole vers l’Utah puis Kuala Lumpur pour une aventure mondiale digne d’un road trip express.

5. Santé mentale et démons intérieurs

Fait rare pour le MCU : Thunderbolts ose aborder de front des thèmes comme la solitude, la dépression et les blessures psychologiques. Une tentative louable… même si on sent parfois la patte lourde du cahier des charges.

6. Julia Louis-Dreyfus, langue acérée

Julia Louis-Dreyfus reprend son rôle de Valentina Allegra de Fontaine, distillant au passage une critique assez mordante de la politique américaine. C’est fin, ça pique, et ça fait du bien.

7. Une première mondiale à Londres

La grande messe a eu lieu à Londres le 22 avril 2025, dans un climat entre excitation retenue et curiosité prudente avant la sortie mondiale.

8. 200 millions de dollars à l’affiche

Avec son budget atteignant 200 millions de dollars, Thunderbolts confirme son statut de blockbuster de la Phase 5. À ce prix-là, on espère que le popcorn était compris.

9. David Harbour voit rouge

Sur l’affiche officielle, David Harbour (Red Guardian) est le seul membre de l’équipe à porter du rouge. Un clin d’œil évident à son pseudo… et une petite bouffée d’auto-dérision bienvenue.

10. Sentry : le mystère Bob

Le personnage de Bob/Sentry, incarné par Lewis Pullman, reste enveloppé de mystère dans toute la promotion. Son pouvoir lié au « Void » promet des remous costauds au cœur de l’intrigue.

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Comment regarder le film (Chronologie MCU)

Avant de se lancer dans Thunderbolts, mieux vaut remettre ses connaissances à jour. Voici l’ordre conseillé pour savourer pleinement les enjeux :

• Captain America: Civil War (première apparition de Bucky Barnes et John Walker)
• Black Widow (Yelena Belova, Red Guardian, Taskmaster)
• Ant-Man et la Guêpe (Ghost)
• Hawkeye (Yelena Belova)
• The Falcon and the Winter Soldier (John Walker, Valentina)
• Black Panther: Wakanda Forever (Valentina)
• Captain America: New World Order (les prémices de Thunderbolts)

Thunderbolts se situe juste après ces événements, à la fin de la Phase 5 du MCU. Autant dire que sans ce petit marathon préalable, vous risquez de regarder le film comme une partie d’échecs en milieu de partie.

Résumé de l’introduction et présentation des personnages

Le film s’ouvre sur une mission sabotée, où nos anti-héros fraîchement recyclés tombent dans un piège savamment tendu par Valentina Allegra de Fontaine. Manipulatrice, cynique, et tout sauf bienveillante, elle force cette bande disparate à collaborer pour survivre.

L’équipe est composée de :

• Yelena Belova : l’ex-Black Widow, marquée par la perte de sa sœur.
• Bucky Barnes : le Soldat de l’Hiver, rongé par ses remords.
• Red Guardian : super-soldat russe vieillissant, un peu plus loquace que performant.
• Ghost : Ava Starr, hantée par son instabilité physique et psychique.
• Taskmaster : Antonia Dreykov, imitatrice de talents, mais l’âme cabossée.
• John Walker : ex-Captain America, toujours aussi instable que présomptueux.

Chaque membre lutte contre ses démons intérieurs, dans une ambiance où la confiance est aussi solide qu’un château de cartes. Le mystère autour de Bob/Sentry, porteur d’un pouvoir dévastateur lié au « Void », complique encore la mission.

À voir également cette superbe vidéo

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