À 16 ans, encore lycéenne, cette jeune artiste, Gabriela, écrit et compose avec passion depuis plusieurs années. Portée par l’envie de créer des chansons qui donnent de la force, elle s’entoure d’amis musiciens pour produire des titres sincères et entrainants.
En écoutant cette chanson, on a beaucoup pensé à Avril Lavigne et son single Girl friend. La même foli et la même manière d’aller de manière frontal dans le sujet. La production est cependant un peu moins Pop Punk, mais plutôt Pop Rock !
La chanson explore une tourmente émotionnelle où le chaos intérieur devient moteur d’expression. L’artiste navigue entre impulsivité et fragilité, entre espoir et confusion, illustrant une relation instable où les limites sont sans cesse franchies. Le refrain obsessionnel évoque une boucle affective, presque compulsive, où le passé se répète, comme si l’émotion elle-même était prise en otage. Cette répétition crée une tension sensorielle, un vertige où l’on perçoit la difficulté à discerner l’amour du doute, l’attachement de la blessure.
Ce trouble affectif est amplifié par une syntaxe hachée, proche du flux de conscience, qui mime l’emballement des pensées. C’est une forme brute, instinctive, qui transcende la clarté pour mieux embrasser la vérité du ressenti. La chanson agit comme un catalyseur : elle ne raconte pas simplement une émotion, elle la performe. C’est un cri, un déversement organique de sentiments désordonnés. L’auditeur n’est pas seulement témoin, il est happé, comme immergé dans un torrent où la sensibilité n’est plus filtrée, mais vécue dans sa forme la plus explosive.
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