Voici les coups de cœur et espoirs de ce début du mois d’avril : Ce n’est qu’un au revoir (5/5), un documentaire poignant sur les transitions de la vie et l’impact des technologies sur les relations humaines. Au pays de nos frères (4/5), un drame acerbe sur la condition des réfugiés afghans en Iran. Enfin, Fanon (5/5), une immersion bouleversante dans l’héritage de Frantz Fanon et la révolte contre l’oppression.
Ce n’est qu’un au revoir | 2 avril 2025
Documentaire | De Guillaume Brac |
Note : 5/5 • Notre avis (COUP DE CŒUR)
Ce n’est qu’un au revoir nous plonge dans l’univers des adolescents face à la séparation post-bac, les amitiés mises à l’épreuve et les défis du temps qui passe. Un documentaire poignant sur les transitions de la vie et l’impact des nouvelles technologies sur nos relations.
The Grill | 2 avril 2025
Drame | De Alonso Ruizpalacios |
Note : 4/5 • Notre avis
The Grill d’Alonso Ruizpalacios est un vrai drame qui dévoile avec intelligence et subtilité les aspects socio-économiques des métiers de la restauration. Un secteur sous tension à l’image de ces métropoles. Pour Manhattan, Paris et ses banlieues, on estime qu’il y aurait environ 23% des travailleurs issus de l’immigration.
Au pays de nos frères | 2 avril 2025
Drame | De Raha Amirfazli, Alireza Ghasemi |
Note : 4/5 • Notre avis(COUP DE CŒUR)
Au pays de nos frères, le premier long-métrage des réalisateurs iraniens Raha Amirfazli et Alireza Ghasemi, offre un regard poignant sur la vie des réfugiés afghans en Iran. Le titre évoque ironiquement la fraternité supposée entre Iraniens et Afghans, contrastant avec la réalité difficile vécue par ces derniers.
Fanon | 2 avril 2025
Drame, biopic | De Jean-Claude Barny |
Note : 5/5 • Notre avis (ESPOIR DU MOIS)
Plongée bouleversante dans l’héritage de Frantz Fanon, psychiatre et penseur révolutionnaire, Fanon de Jean-Claude Barny nous transporte au cœur de son engagement. À travers son regard, la psychiatrie coloniale est déconstruite, laissant place à une approche humaine et intégrative. Comment guérir quand l’oppression enferme l’esprit ? Quelle place pour la révolte dans la quête de liberté ? Avec Alexandre Bouyer, Déborah François, Stanislas Merhar, ce biopic coup de poing nous fait ressentir chaque lutte, chaque fracture, chaque espoir.
Songe | 2 avril 2025
Drame | De Rashid Masharawi |
Note : 5/5 • Notre avis
SONGE : Un voyage poétique au cœur de la Palestine. Un enfant, un pigeon disparu, une quête qui dépasse les frontières. Avec Songe, Rashid Masharawi nous plonge dans un récit poignant où l’innocence de l’enfance rencontre la dure réalité d’un peuple en exil. Un film à la fois intime et universel porté par une mise en scène forte et symbolique. Une métaphore de la liberté et de l’enfermement.
2 Sœurs | 2 avril 2025
Drame | De Mike Leigh |
Note : 3,5/5 • Notre avis
Avec 2 Sœurs, Mike Leigh signe un film d’une rare sensibilité pour explorer les affres du deuil. Le réalisateur construit son récit avec finesse, dévoilant progressivement la dépression, la colère et le rejet des attentions des proches, montrant ainsi combien la souffrance peut isoler, éloignant l’individu de tout ce qui pourrait l’aider à se reconstruire. Plus qu’un simple drame, le film met en lumière l’érosion des rapports humains, là où le chagrin transforme l’endeuillé en une personne détestable, distante et incomprise.
Le routard | 2 avril 2025
Comédie | De Philippe Mechelen |
Note : 5/5 • Notre avis
Dans Le Routard, Hakim Jemili brille aux côtés du duo Clavier-Blanc pour leur dernière collaboration. Une comédie simple et prévisible, mais efficace, portée par un héros attachant et une aventure rythmée.
Wet Monday | 2 avril 2025
Drame | De Justyna Mytnik |
Note : 3/5 • Notre avis
Wet Monday est un drame psychologique glaçant où Anna Kowalska détourne la tradition polonaise de Śmigus-Dyngus pour explorer les cicatrices invisibles du viol. L’eau, symbole de purification, devient un vecteur de traumatisme pour Klara, incarnée par Julia Polaczek dans une performance troublante. Entre onirisme et réalisme brutal, le film mêle douleur et quête de résilience à travers un alter ego fantomatique illustrant la dissociation psychologique de l’héroïne. Son symbolisme puissant et sa bande-son envoûtante font de Wet Monday une œuvre viscérale et marquante.
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