Odem livre avec ce single Mieux une confession sur l’idéal et la déception du réalisme. Avec cette idée de devenir quelqu’un malgré le poids des diktats des pères, provoquant un paradoxe entre le rêve et la pleine conscience. Devenir l’ange et le démon pour pouvoir alterner ses différents états d’âme dans une société de triche où l’on demande toujours plus sans prendre en compte l’acquis qui a déjà beaucoup à offrir.
Une société de désirs éphémères… Où l’on désire toujours avoir « Mieux ».

Pourtant, tout n’est pas beau dans la vie, ni en amour… On vit en nuances de gris, et parfois on prend conscience que les défauts font la différence sur le superficiel et le superflu.

En acceptant ses limites, ses défauts et ses failles, on peut dépasser le fatalisme de l’instant et rebondir pour devenir quelque chose d’autre. Accepter les choses ne veut pas dire baisser les bras, mais prendre la beauté et la laideur pour ce qu’elles sont, pour chercher à composer avec, permettant de dépasser l’immobilisme défaitiste. Finalement, Odem dans tous cela offre un regard nuancé et surtout existentialiste, exister pour ce que l’on est et non ce que les autres aimeraient que l’on devienne.

Ces trois titres nostalgisants dont la prod rappelle Gabriel Evan (La chute des anges), le premier album de Pierre Guimard ou encore Manu Lanvin et son époque pop rock, offrant un duo hypnotique avec la chanteuse Manu (Dolly).

Le rock est peut-être mis en sourdine sur la FM depuis 2013, mais parfois, parcourir « le chemin » en silence permet de revenir plus fort !

Mieux – expression d’une génération en quête d’existence avec un sens

On peut faire le métier utile, construire quelque chose ou réparer. Mais parfois, on vit une vocation qui nous éloigne des choix de nos pères et paires. On doit composer avec des attentes déçues en apparence, même si on sait que les personnes nous aimant sincèrement préfèrent nous voir heureux et épanouis que vivre dans la débâcle d’un héritage socioprofessionnel usant.
Sur le bord des lèvres, ces gens qui l’entourent sont le public chantant des chansons qui ne construisent rien et ne réparent rien de visible. Car l’invisible, celui de l’esprit et de l’âme, parfois peuvent être bouleversés par une œuvre qui transforme notre perception du monde. Parfois, c’est difficile d’être un artiste et Odem le chantait déjà dans The Voice lors de sa reprise de Daniel Balavoine, Le chanteur.

MIEUX DISPONIBLE le 14 février 2025 : https://kuronekomedia.lnk.to/MIEUX