Petit moment de douceur avec le single de &Tilly en duo avec Sea Swallow. Nous avons été surpris par la manière dont les arrangements arrivent à proposer quelque chose de douceur bonbon, on est capté par le mélange des deux voix, des deux univers.

Cette chanson déploie une douce mélancolie à travers des images naturelles et apaisantes, évoquant un sentiment d’errance et de solitude face à l’absence d’un être cher. Les éléments visuels, comme les feuilles emportées par le vent ou la lumière dorée sur les collines, traduisent le passage du temps et la difficulté d’accepter le vide laissé par l’autre. La nature devient un miroir des émotions du narrateur, oscillant entre beauté et isolement, entre douceur et douleur retenue.

La répétition du refrain renforce l’idée d’une lutte intérieure contre l’habitude de l’absence, refusant de laisser la distance s’installer durablement. La mélodie, délicate et enveloppante, accompagne cette résignation douce-amère, où le manque est omniprésent, mais sublimé par la poésie des mots. Loin d’un désespoir brut, la chanson exprime un attachement profond qui persiste malgré le vide, offrant une approche subtile et contemplative de la douleur du manque et du souvenir.

Dans le roman L’amour dure 3 ans, il y a ce passage disant que quand on a le cœur brisé, on part se promener dehors. On y passe des heures, pour promener notre cœur, se changer l’idée en se disant de ne pas penser, mais on ne fait que penser.

Je pense à toi tout le temps. Je pense à toi le matin, en marchant dans le froid. Je fais exprès de marcher lentement pour pouvoir penser à toi plus longtemps. Je pense à toi le soir, quand tu me manques au milieu des fêtes, où je me saoule pour penser à autre chose qu’à toi, avec l’effet contraire. Je pense à toi quand je te vois et aussi quand je ne te vois pas. J’aimerais tant faire autre chose que penser à toi mais je n’y arrive pas. 

Ce sentiment étrange, entre nostalgie et mélancolie, rappelle cette chanson de Pierrick Lilliu A cœur ouvert ou encore Chaque seconde de Kyo. On écoute encor et encore quelque chose d’apaisant et pourtant apte à raviver des plaies anciennes. C’est l’Art de l’émotion, le spleen et l’idéal.