Essy, artiste indie-rock prometteuse, dévoile avec The High Road le premier single très attendu de son prochain album prévu l’an prochain. Ce titre marie percussions live, synthés scintillants et guitares rugueuses, offrant un récit puissant sur l’éveil personnel et les héritages familiaux. Également autrice talentueuse, Essy a collaboré avec des artistes signés chez Atlantic, Interscope, Sony UK et Warner UK. Une introduction parfaite à un album riche en émotions et authenticité. La production à la fois moderne et pleine de nostalgie nous a séduite. C’est limpide, évidant et efficace !

The High Road raconte deux histoires entrelacées, celles d’un homme et d’une femme confrontés à leurs blessures, leurs rêves enfouis et leurs désirs d’évasion. Lui, marqué par une jeunesse sacrifiée pour sa famille, erre entre souvenirs et résignation, tandis qu’elle, aspirant à un avenir ambitieux, rêve de liberté et de réalisation personnelle. À travers ces récits, la chanson explore la difficulté d’aller de l’avant tout en portant le poids du passé.

Les émotions dominantes oscillent entre mélancolie, espoir et courage. La répétition de l’injonction « Don’t wait to take the high road » agit comme un mantra motivant, incitant à dépasser les regrets et à saisir l’instant. Essy combine habilement des mélodies poignantes et des paroles introspectives pour créer une atmosphère de vulnérabilité et de détermination, offrant une réflexion universelle sur la persévérance et l’audace de vivre pleinement.

En écoutant cette chanson, l’histoire nous a beaucoup fait penser à Gilbert Grape, un film dramatique et touchant, qui suit la vie de Gilbert, un grand frère attentionné, qui s’occupe de sa famille et de sa mère malade. A ses côtés, on retrouve Leonardo Di Caprio dans son premier grand rôle. Ce film est édifiant, montrant combien certaines personnes ont cette capacité à toujours faire passer leur proche avant leurs propres besoins. Le titre anglais « What’s Eating Gilbert Grape  » arrive à traduire la complexité du personnage. Il symbolise les défis et pressions qui accablent Gilbert, le protagoniste. Il reflète ses responsabilités envers sa famille dysfonctionnelle, ses sacrifices personnels et ses désirs refoulés. Ce « manger » métaphorique illustre le poids émotionnel qui grignote son bien-être et sa quête de liberté personnelle.

Retrouvez Essy sur instagram.