Aujourd’hui sort le minialbum 222 de Kaÿcie, que l’on avait déjà présentée sur notre média. Vous aurez la possibilité de découvrir l’artiste sur scène ce dimanche 24 novembre aux Trois Baudets, accompagnée en première partie par Clara Quilichini (à qui l’on doit le clip de COURS).
Un minialbum à la croisée de ses identités musicales
L’opus est une alternance d’anglais et français, on a une ambiance avec des sons légèrement feutrés et un côté très Indie Pop où chacun des sons est traité en finesse. Comme un mariage entre deux pans de la culture française, entre Pop française et l’Adult contemporary, un genre musical qui émergea dans les années 1960 et 1970, intégrant des éléments de soft rock, de soul et de rhythm and blues. Il se caractérise par des mélodies douces et des ballades, visant un public adulte à travers des stations de radio et des classements musicaux spécifiques. Encore de nos jours, il y reste encore un public et des artistes qui pourraient se définir ainsi, bien qu’on parle désormais beaucoup plus dans le classement au sein de 3 grandes familles, l’Indie, la Pop et L’Alternative.
Kaÿcie avec ces 8 pistes abordent des textes matures et universels, des productions variées et faussement simplistes, car faire quelque choses de limpides et évident est plus compliqué qu’on ne le pense.
Une sortie so 90
Deux bijoux à la volée, Iodine et Battements. Le premier est dans la lignée du tout premier titre extrait du précédant EP et le second dans la lignée de Cours.
On peut également citer De l’or, qui nous a beaucoup fait penser à une hybridation habile entre Zazie et Dolly. Autant dire que ces deux références montrent l’étendue de l’univers, plaisant ainsi à un public nostalgique des années 90. Tant le son rappelle l’album Zen de 1995, et ce n’est pas uniquement les sonorités, il y a aussi quelques phrasés sur les dernières minutes du titre.
Si vous avez une petite allergie à la musique française, ce n’est pas la fin du monde ! La production des titres en anglais ont certaines similitudes à celle Portishead, plus particulièrement à Glory Box. Vous visualisez ? Ce traitement particulier qui offrait le côté très alternatif au titre, pourtant devenu un classique de la Culture Rock. Côté guitare, on peut penser à certains moments à The World Is Not Enough de Garbage, mais il faudra vraiment tendre l’oreille et essayer d’extraire quelques riffs et de les isoler.
On vous laisse avec ce dernier extrait, Ashes, avec ce petit phrasé de guitare digne des The Smiths vers la 6e seconde et 2:03.
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