Les années 90 vous manquent ? Slung est peut-être la solution ! Un groupe amoureux de ces années de nostalgie. La voix, la mélodie et la production, tout nous y ramène. Si vous voulez suivre le groupe, RDV sur leurs réseaux comme instagram !
Cette chanson explore un thème central de contrôle et de vulnérabilité. À travers elle, on se compare à une « passenger princess, » conscientisant que sa sécurité dépend de l’autre, tout en luttant contre l’idée de perdre le contrôle. Cette tension entre sécurité et dépendance reflète une profonde insécurité et un besoin de maîtrise, jusqu’à préférer « mourir » plutôt que céder ce contrôle.
Le texte se distingue par son approche singulière d’un sujet souvent abordé en musique : l’angoisse du contrôle. Ici, elle est traitée sous un angle neurotique et ironique, ajoutant une originalité à la fois crue et poignante. La répétition de l’opposition entre dépendance et autonomie, mise en lumière par des images viscérales et des rêves déceptifs, renforce le caractère obsessionnel et paradoxal de la peur du lâcher-prise.
On a tous déjà pris conscience que notre tendance à vouloir tout contrôler nous menait à une frustration et déception. Le lâcher-prise permet souvent de redescendre la pression. Quand notre sécurité ne dépend plus que de la capacité des autres à nous aider, cela nous met dans une posture compliquée. Un peu comme être à l’étranger, ne pas parler la langue et ne connaitre qu’une personne apte à communiquer avec nous. Dans cette situation, l’impossibilité de se débrouiller seul accentue la vulnérabilité et l’anxiété, un peu comme la narratrice de la chanson qui se sent prisonnière de sa « passenger princess » et de son besoin de maîtrise.
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