Naomi Scott, star montante du cinéma, incarne Skye Riley, une pop star internationale au sommet de sa gloire, dans Smile 2, la suite très attendue du film d’horreur psychologique qui avait marqué les esprits en 2022. Cette fois-ci, Parker Finn, le réalisateur, pousse le concept encore plus loin en brouillant les frontières entre réalité et fiction. En effet, Skye Riley n’est pas qu’un simple personnage de film : un EP à son nom est disponible sur Spotify, créant ainsi un univers étendu autour du long-métrage.
Le film prend ses distances avec son prédécesseur en adoptant un rythme effréné, sans temps mort. Fini la longue enquête pour établir la mythologie du démon Smile, place à une immersion totale dans l’horreur dès les premières minutes. Parker Finn accentue les effets psychologiques et visuels du sourire, rendant chaque scène plus tendue et menaçante pour le spectateur. L’ambiance froide du premier opus laisse place à la lumière aveuglante du show-business, exposant la protagoniste aux yeux de tous. Elle vit l’enfer sur terre et essaie de s’en remettre.
La prestation de Naomi Scott est stupéfiante, certains disent qu’elle joue son propre rôle (peut-être à cause du quiproquo de fameux EP qui vient de sortir sur les plateformes), mais non il n’en est rien, cette excellente actrice s’est métamorphosée dans le personnage de Skye ; il est vrai qu’on peine à la reconnaitre dans les scènes hors des plateaux TV et loin du glamour. Une performance d’actrice dans la tension, dans le corps et dans l’émotion extrême !
Un jeu troublant entre réalité et cauchemar
Smile 2 joue habilement sur la frontière floue entre la réalité empirique et le cauchemar induit par l’entité maléfique. Skye Riley, submergée par la pression de la célébrité, voit son quotidien basculer progressivement dans l’horreur. Le film explore les traumatismes enfouis de la star, créant un mélange déstabilisant entre ses démons intérieurs et la menace surnaturelle qui la poursuit.
Il devient assez compliqué pour l’héroïne de différencier ce qui est propre à son surmenage et ce qui vient d’ailleurs. Et le réalisateur va adopter des jeux de basculement du plan à l’écran pour nous faire voyager entre les différentes réalités.

Une expérience angoissante et viscérale
Le film ne lésine pas sur les moyens pour terrifier son public. Les jump scares, savamment orchestrés, font sursauter même les spectateurs les plus aguerris. Mais c’est surtout ce sourire, symbole désormais emblématique de la franchise, qui reste l’élément le plus dérangeant et malaisant. Parker Finn transforme cette expression habituellement associée à la joie en une arme psychologique redoutable, maintenant une tension constante tout au long du film.
Smile 2 nous a semblé être une suite plus intense, plus viscérale et plus riche en émotions que son prédécesseur. En plongeant dans les affres de la célébrité et en explorant les traumatismes de son héroïne, le film promet une expérience d’horreur psychologique profonde et marquante.

Rendez-vous le 16 octobre pour découvrir si ce sourire maléfique saura à nouveau glacer le sang des spectateurs.
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16 octobre 2024 en salle | 2h 12min | Epouvante-horreur
De Parker Finn |
Par Parker Finn
Avec Naomi Scott, Rosemarie DeWitt, Lukas Gage
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2 réflexions sur “Smile 2, une suite efficace sans temps mort !”