Une rentrée qui se fait en douceur avec plusieurs films à ne pas manquer dont Tatami !

Mi Bestia | 4 septembre 2024
Drame fantastique | De Camila Beltrán |
Note : 3/5 • Notre avis

Mi Bestia plonge dans les eaux troubles de la société colombienne, entrelaçant deux fils narratifs. Ce film est un bijou de cinéma expérimental qui illustre de manière imagée le passage de l’adolescence, symbolisé par une éclipse terrifiant la population de Bogotá. Mila, incarnée de manière percutante par la jeune actrice Stella Martinez, navigue dans un monde où le regard des autres change et son esprit en pleine saturation.

À son image | 4 septembre 2024
Drame | De Thierry de Peretti |
Note : 3/5 • Notre avis

Le réalisateur corse Thierry de Peretti dresse un portrait intime et sombre de la Corse à travers la vie d’Antonia, une photographe engagée. Ce film explore les tensions politiques de l’île, en particulier à travers le lien d’Antonia avec un militant nationaliste. À son image dépasse la simple chronique historique pour devenir une réflexion sur l’image, la mémoire, et le rapport critique d’Antonia à son propre milieu, offrant une vision à la fois critique et profondément ancrée dans la réalité corse.

Une vie rêvée | 4 septembre 2024
Comédie dramatique | De Morgan Simon |
Note : 5/5 • Notre avis

Une vie rêvée de Morgan Simon est un film intense et touchant qui met en lumière la vie des mères courageuses. Ces femmes qui donnent tout, se privent, et oublient souvent de rêver ou de vivre pour elles-mêmes. Simon rend hommage à ces mères tout en explorant le regard des enfants devenus adultes, qui perçoivent leurs parents sous un nouveau jour. Un film qui touche droit au cœur.

Tatami | 4 septembre 2024
Thriller politique | De Zar Amir Ebrahimi, Guy Nattiv |
Note : 5/5 • Notre avis | COUP DE COEUR

Tatami est un véritable cri du cœur, un film puissant et plein de courage. Il traite de la lutte pour la liberté et la résistance face à l’hypocrisie des dictatures. Zar Amir Ebrahimi, à la fois actrice et réalisatrice, est exceptionnelle, et Arienne Mandi est la grande révélation de ce film. Zar Amir et Guy Nattiv nous plongent au cœur d’un conflit politique lors d’un tournoi international, soulignant la manière dont les citoyens iraniens sont utilisés comme des pions par le régime.