Le film « Le procès du chien », réalisé par Lætitia Dosch, aborde avec humour et sensibilité la question des droits des animaux, en particulier celle des chiens. L’intrigue tourne autour d’Avril, une avocate spécialisée dans la défense des causes perdues, qui se retrouve à défendre un chien nommé Cosmos, accusé d’avoir mordu plusieurs personnes.

Pourquoi on a aimé ce film ?

Le procès du chien marque le début de la carrière de Laetitia Dosch en tant que réalisatrice. Un film en finesse et subtil avec beaucoup d’amour, de réflexion autour de notre rapport avec les animaux. Ces compagnons qui nous apportent tant ne sont pas de simple objet ou chose, doté d’émotion, d’une pensée (certes différentes de la nôtre). Le procès du chien permet de déconstruire notre perception et celle de la société.

Un film touchant qui rappelle la Nature essentielle des animaux

Ce procès, qui semble absurde au premier abord, devient une métaphore puissante pour questionner notre rapport aux animaux et leur statut dans la société.
À travers ce récit, Lætitia Dosch met en lumière la souffrance des animaux et la nécessité de les considérer comme des êtres sensibles, capables d’émotions. Le film soulève des questions éthiques sur la responsabilité humaine envers les animaux, en plaidant pour leur protection et leur droit à une vie digne.

En intégrant des éléments comiques et touchants, Le procès du chien invite le public à réfléchir sur la place des animaux dans notre société et sur les injustices qu’ils subissent.
Ainsi, la réalisatrice réussit à créer une œuvre à la fois divertissante et engagée, qui défend les droits des animaux tout en suscitant une prise de conscience collective.

L’animal machine, une théorie qui ne date pas d’hier !

De Descartes, de l’animal machine à Jean-Jacques Rousseau ( et plus récemment et Jeremy Bentham) qui sont les deux grands noms qui ont changé le regard de leurs contemporains sur les animaux.

Dans son ouvrage Introduction to the Principles of Morals and Legislation, Jeremy Bentham écrit une phrase célèbre : « La question n’est pas ‘Peuvent-ils raisonner ?’ ni ‘Peuvent-ils parler ?’, mais ‘Peuvent-ils souffrir ? ». Par cette affirmation, ce philosophe plaide pour la reconnaissance des souffrances animales et le traitement éthique des animaux.
Encore usuelles de nos jours, Ces pensées ont jeté les bases pour les mouvements contemporains de défense des droits des animaux et la reconnaissance de leur sensibilité.

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11 septembre 2024 en salle | 1h 25min | Comédie
De Laetitia Dosch | 
Par Laetitia Dosch, Anne-Sophie Bailly
Avec Laetitia Dosch, François Damiens, Pierre Deladonchamps