Il est rare de trouver des chansons avec autant de réalisme dans la prise de conscience que l’histoire est terminée. Est-ce une preuve de maturité ou de résiliation ? On ne le sait guère, mais Georges Solonos sait jouer avec le pathos et les moments de nostalgie.
Le titre en lui-même que l’on peut traduire par « Oui, je sais » reflète la prise de conscience du narrateur face à une réalité douloureuse. Il y a également l’idée qu’on a conscience de l’impossibilité de retrouver une personne ou un moment du passé, tout en laissant entrevoir une lueur d’espoir ou de regret. En pensant à cela, on a beaucoup envie de resortir cette réplique de la série One tree Hill, « Chaque chanson a une fin, mais est-ce une raison pour ne pas en apprécier la musique ? ». Oui, car bien souvent on ne profite pas des derniers moments avec les gens que l’on a beaucoup aimé. On passe trop de temps à se battre et souvent à envenimer les choses.
Et ici, on ressent les choses, car le narrateur est hanté par le souvenir d’un amour passé, symbolisé par « hier », un temps révolu mais toujours présent dans son esprit. Les références à la distance et au rêve soulignent l’aspiration à retrouver ce qui est perdu, tout en reconnaissant la difficulté de laisser aller ce passé.
Même si cette histoire se termine mal, George a tout de même su nous offrir une magnifique ballade !
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