Alors que les Jeux olympiques de Paris 2024 approchent à grands pas, les habitants de Paris et de la région Île-de-France font face à une série de défis liés à la circulation. La préparation de cet événement majeur implique des modifications importantes des infrastructures et des fermetures de routes qui compliquent les déplacements quotidiens des travailleurs et résidents.
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Depuis le 17 mai, plusieurs sites emblématiques de Paris, tels que la place de la Concorde, le pont Alexandre-III et l’avenue Gallieni, sont fermés à la circulation motorisée. Cette situation s’est aggravée avec la fermeture récente de l’avenue des Nations Unies, affectant le secteur Trocadéro Champ-de-Mars. Ces fermetures sont nécessaires pour les préparatifs de la cérémonie d’ouverture des JO, la création du parc des Champions, ainsi que pour les départs et arrivées des épreuves de marche et de cyclisme en ligne. Par conséquent, la circulation motorisée est interdite dans plusieurs secteurs, nécessitant des ajustements de la part des habitants.
Les impacts de ces fermetures se font sentir chaque matin. Le périphérique parisien, notamment dans son quart sud-est, connaît des ralentissements importants. Les entrées dans Paris par la porte de La Chapelle, la porte de Bagnolet et le quai de Bercy sont particulièrement encombrées. Le Quai d’Orsay, situé entre Concorde, le Grand Palais et les Invalides, est également devenu un point névralgique de la congestion routière.
La situation se complique encore davantage sur la rive droite, où l’axe entre Barbès et Gare du Nord subit des ralentissements, tout comme la Place de Clichy, en raison de la fermeture partielle de la rue de Clichy. Ces perturbations devraient s’intensifier dès le week-end, avec la fermeture de plusieurs axes routiers dans le secteur de Concorde.
En parallèle, des périmètres de sécurité stricts, établis par la Préfecture de police de Paris, sont mis en place. Le périmètre bleu permet l’accès libre aux piétons, cyclistes et trottinettes, mais restreint la circulation motorisée avec un justificatif. Le périmètre rouge, plus restrictif, nécessite un laissez-passer numérique, tandis que le périmètre gris, autour des sites de compétition, est réservé aux spectateurs et personnes accréditées.
Les cartes des restrictions publiées par la Préfecture et le ministère des transports présentent des incohérences, rendant difficile la compréhension des zones affectées pour les résidents et travailleurs. Par exemple, pour le cyclisme sur route, le périmètre bleu apparaît sur la carte du ministère mais pas sur celle de la Préfecture. De plus, les restrictions pour certaines épreuves, comme la marche ou le paratriathlon, ne sont pas encore clairement définies.
La période précédant les Jeux olympiques de Paris 2024 est un véritable casse-tête pour les travailleurs et habitants de la région parisienne. Entre les fermetures d’axes majeurs, les embouteillages quotidiens et les périmètres de sécurité, se déplacer dans la capitale devient un défi quotidien. Les autorités sont appelées à fournir des informations plus claires et précises pour aider les Franciliens à s’adapter à ces contraintes temporaires mais significatives.
Les internautes s’indignent des blocages « Paris en cage » #parisencage
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