En découvrant ce titre de Wilcken on ne peut se détourner, aller ailleurs. Il y a une grande peine, une grande profondeur (accentuer par la production très aérienne et travaillée). On pense à LO-FANG et sa cover très connue de You’re The One That I Want.

Voyage hypnotique, perdu dans les limbes, on avance et observe les sentiments jaillir et prendre forme.

Inhale évoque une atmosphère de calme nocturne empreinte de mélancolie et de solitude. Un texte écrit comme un poème qui explore les thèmes de la vérité cachée et de la recherche de réconfort face à la douleur émotionnelle.

Sans même imposer cela, et sans être anglophone, on imagine la scène : la nuit, silencieuse et sacrée, devient un refuge où les vérités profondes se révèlent sous une couverture de neige protectrice.

Du spleen à l’état brute, oui, Baudelaire n’est pas le seul à avoir le droit à cet adjectif, la musique regorge d’artistes et de compositeurs qui nous offrent un ensemble de sentiments écrasant. Ici, ils sont omniprésents, soulignés par des respirations et des soupirs silencieux qui reflètent un profond désespoir.

Le texte n’est aussi brusque que concis… Il est aussi plein de métaphores sur l’être qui capitule. On plonge avec ces mots dans la froideur pour trouver un semblant de paix. Le texte capture l’essence de la lutte intérieure et du besoin de réconfort face à la souffrance, tout en créant une ambiance à la fois sereine et poignante.

Les quelques virgules au piano, les bruits ambiants nous font sombrer dans l’onirisme et dans cette impression de chute profond dans notre inconscient, dans notre monde intérieur. Il y a des réponses qui vont éclore, il faut savoir les saisir en plein vol avec Inhale de Wilcken !