Une production lente et mélancolique, une voix posée et calme. Patrick Duff nous emporte dans un royaume, celui de la contemplation et du spleen.

Une chanson sur la solitude et l’anonymat, où le sentiment dominant est celui d’une profonde mélancolie. On a l’impression de ne pas exister, d’être constamment ignoré et oublié des autres. La référence à « land of the midnight sun » permet de souligner ce climat d’isolement et de mystère. Oui, car la voix et la production laissent planer le mystère et un forte tension épique et apaisante.

On a aussi la notion de perte et de passage du temps. Dans un lieu froid et lointain où le temps semble différent de celui des mortels ou des gens qui vont et viennent. Un vrai coup de cœur artistique, une expérience empirique !

La pochette illustrant le titre rappelle le tableau de David Friedrich, montrant un voyageur contemplant les nuages. Une belle citation qui donne du sens à l’ensemble de l’oeuvre.