Dustin Silva est de retour avec un titre mélancolique et plein de poésie. Accompagné d’Holly Sheehy au chœur et de la batteuse Elizabeth Goodfellow (Iron & Wine, boygenius). Un titre qui rappelle étrangement Damien Rice ou encore les ballades de Coldplay à l’époque plus acoustique et intimiste du groupe.
La chanson évoque la stagnation d’une relation à travers des métaphores visuelles et sensorielles.
À travers les paroles, on souligne le sentiment de vide et d’immobilisme. Les références à des objets tangibles comme le sable, la poussière de bois et le cuivre vendu contrastent avec l’absence de développement émotionnel.
Quand le couple stagne, le doute parfois s’installe à cause de l’ennui. Tandis que les « altars » représentent des lieux de refuge ou de dissimulation, vont peu à peu être l’élément de prise de conscience qu’on veut se cacher la vérité et rester dans un coin à cacher des émotions refoulées. La vraie problématique de l’amour, c’est que l’on recherche dans l’autre quelque chose qui manque en nous-même, et peu à peu le « autre » et le « nous » se perdent progressivement. Un certain écrivain maitre de l’absurde clôtura sa pièce Huis-clos de ces mots, « L’enfer, c’est les autres », cet autre qui ne nous donnera jamais le reflet que l’on recherche de nous à travers son regard.
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Une réflexion sur “Dustin Silva, un moment de douceur avec What Were We Hiding”