Un film sur la fratrie, les liens les unissant, mais aussi les désillusions d’une adolescente plongée trop tôt dans le monde adulte. Il pleut dans la maison symbolise cette idée qu’un lieu censé nous abriter et nous protéger ne l’est plus, une belle parabole pour décrire cette mère défaillante.

La réalisatrice par ce film faisant suite à un court métrage de fin d’étude, filme le quotidien aussi naturellement que l’est la vie. Le film possède une photographie agréable et surprenante par sa beauté. Paloma Sermon-Daï arrive à saisir la beauté de ses sujets, leurs failles et leur lueur d’espoir. Il en faut énormément d’espoir ou d’illusion pour pouvoir survivre à une mère alcoolique et défaillante. Faire face à ceux qui jugent en disant de revenir sur terre, qu’à peine 18 ans ne veut pas dire adulte. Pourtant, il en faut de la maturité ou simplement de la force émotionnelle pour prendre en charge son frère, les courses et les corvées.

Le film prend ce frère et cette soeur, met en lumière les blessures et les attentes jamais comblées. On peut aimer sa mère, on peut pardonner ou commodément fermer les yeux, car on a peur et on n’ose pas mettre un stop à une relation toxique.

Purdey Lombet et Makenzy Lombet sont les visages de ces ados semi-autonomes. Il pleut dans la maison bénéficiera une distribution en salle assurée par Condor Distribution, de quoi partager l’histoire d’une jeune femme qui abandonne ses rêves (d’études) pour essayer d’échapper à la réalité qui s’enfermait sur elle.

Le film Il pleut dans la maison dépeint la désillusion de Purdey Lombet, une adolescente qui, face à une mère défaillante, doit s’occuper du foyer et de son frère Makenzy. La maison, normalement un refuge, symbolise cette déception. Réalisé par Paloma Sermon-Daï, après un court métrage, le film montre le quotidien de ces jeunes avec une photographie à la fois réaliste et belle. Malgré une mère alcoolique, Purdey et Makenzy font preuve d’une maturité exceptionnelle. « Il pleut dans la maison » met en lumière les défis des adolescents semi-autonomes et la difficulté d’aimer une figure maternelle toxique. Ce film en salle raconte l’histoire bouleversante d’une jeune fille renonçant à ses rêves pour échapper à une réalité étouffante.

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3 avril 2024 en salle | 1h 22min | Comédie, Drame
De Paloma Sermon-Daï | 
Par Paloma Sermon-Daï
Avec Purdey Lombet, Makenzy Lombet, Donovan Nizet