Signature de Dalliance Recs, Sloe Noon nous propose un univers Alt Pop avec quelques lignes qui font étrangement penser à Nirvana (Come As You Are) dans le traitement de la guitare légèrement sous-marine. Une voix, une production et des textes qui ne laisse personne indifférent. On démarre sur la chanson Mindsweeper, qui évoque une relation passée altérée, avec une intro à la The Cramberries.
Les paroles reflètent la nostalgie d’une époque où l’amour était partagé et les préoccupations mutuelles. C’est peut-être en cela que cette chanson tend vers un sentiment universel, celui des regrets de l’amour simple et un peu rêveur. Après le bonheur, il y a le désarroi face à l’indifférence actuelle de l’autre, tout en regrettant un amour qui semblait inaltérable.
Les sentiments de tristesse et de frustration émergent, illustrés par des références à des moments difficiles. La métaphore du jeu Minesweeper (Démineur) sur un vieux PC Windows souligne l’oubli apparent et la rupture émotionnelle. La chanson explore également la croissance personnelle et la compréhension des complexités de l’amour avec le temps qui passe.
Un second titre, New > Old explore les tumultes émotionnels et la lutte contre l’insatisfaction. Dans la première partie, l’artiste exprime la nausée des désirs inaccessibles et des émotions refoulées, regrettant son incapacité à dissimuler ses sentiments.
Arrive le refrain, qui souligne la lassitude inhérente au nouveau qui finit par devenir obsolète. La seconde évoque le désir de se libérer des fardeaux émotionnels, mais la résistance persiste, avec des regrets bon marché en lieu et place de la thérapie.
Le pont (oui, il y en a un et c’est souvent la chose la plus intéressante dans une bonne chanson Rock !), il renforce l’idée que le neuf finit toujours par vieillir. En quelques mots, la chanson explore le conflit entre le désir constant de nouveauté et la réalité implacable de son éphémérité, soulignant la difficulté à réprimer les émotions.
On termine avec un titre qui nous a surpris par sa douceur, par son côté onirique. On a beaucoup repensé à Come As You Are (dont une version en française partagé par ICONE, qui a pratiquement la même ligne de guitare).
Dans Don’t Let It Drive The Car, les sentiments de détresse et de perte de contrôle prédominent. L’auteur exprime une rationalité égarée, une fatigue insatiable, et se dépeint à peine capable de se relever du sol. À travers des métaphores visuelles, il évoque un sentiment d’urgence, symbolisé par quelque chose qui le rattrape à grande vitesse.
L’utilisation de miroirs suggère une façade de contrôle, masquant une lutte intérieure constante et un désespoir profond. Le refrain insiste sur l’importance de laisser les choses se dérouler sans les laisser prendre le contrôle, une métaphore puissante pour la gestion des émotions et des difficultés.
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