À une époque où Pleymo devenait plus sage, où Kyo a voulu aller vers quelque chose de plus rock avec 300 lésions, débarqua un album trop sous-côté du groupe AqME : LA FIN DES TEMPS.
Il est vrai que quitter le monde du Nu Metal pour aller vers l’Alt Rock était une grosse décision, et elle n’a pas plu à tous les fans du groupe. Et pourtant l’album est une suite de riffs efficaces, mais sans le côté gueulard des premiers albums. Thomas quoiqu’on en dise, a fait des grands progrès sur sa manière de chanter en voix claire et cela trouve son acmé sur les titres les plus calmes, ceux proches du murmure.
Certains trouvent les paroles très « connes » pour simplement les citer et sans prendre en compte les jeux de mots et figures de styles se faufilant dans le lyrisme des titres. Oui, nous ne sommes pas chez Baudelaire, mais « Ténèbres » fonctionne sur cette dualité de la psyché quand on demande à quelqu’un de rester loin de nous, tout en souffrant de cette absence.
« Rien au monde » laisse planer cette douleur du décès, du deuil qui ne se termine jamais vraiment. « Une vie pour rien » fait un écho presque parfait à « Superstar » du premier album, et si on veut ouvrir sur d’autre titre de cette période, le titre « Qui je suis » (Kyo) donne un 380 efficace d’une époque Rock qui semble ne pas avoir survécu à la déferlante d’artiste RnB.
Pourtant, 2023 sonne le retour du rock avec des hits comme la BO de Scream, Flowers de Milley Cyrus ou encore un petit français, Matt Matteo qui a sorti trois singles, dont l’un qui agit comme un pont générationnel dédié à ces nostalgiques d’un temps qu’ils n’ont jamais connu.
En savoir plus sur Direct-Actu.fr le blogzine de la culture pop et alternative
Abonnez-vous pour recevoir les derniers articles par e-mail.


Une réflexion sur “La fin des temps, un album tellement sous côté”