Le réalisateur Carlos Therón propose un film avec tous les codes du fantastique et de l’horreur, pourtant malgré une ambiance bien maitrisée, on peine à rester dans le film. Il est vrai cependant qu’on regarde ce récit avec tendresse tant les codes sont maitrisés et l’histoire simple, mais réconfortante.

Le film s’inspire de l’histoire du groupe Hepta, un rassemblement de différents professionnels autour d’une seule mission, prouver les faits surnaturels. L’intérêt de ce film est de ne pas chercher à faire du spectaculaire, mais montrer les choses de manière plus sceptique.

La réalisation est soignée et les personnages attachants, que demander de plus ? « Fenomenas » se distingue parmi les films inspirés d’événements paranormaux réels, mettant en lumière l’histoire du groupe Hepta fondé par le père Pilón en 1987. Composée d’experts spécialisés dans divers domaines, cette communauté s’est donné pour mission d’explorer les phénomènes paranormaux défiant toute explication scientifique.

Bien que le mystère central de l’intrigue ait subi quelques ajustements dramatiques, le film demeure ancré dans la réalité du groupe Hepta, actif de nos jours. Le film se concentre sur l’affaire du « Coffre du Moine, » une boutique d’antiquités à Madrid traitée par le groupe Hepta, il explore les événements mystérieux entourant cet endroit devenu une énigme persistante. Le déclin progressif des activités du magasin, lié à des phénomènes étranges non expliqués, intrigue chercheurs et curieux.

L’authenticité du récit est renforcée par le fait que les trois personnages principaux sont basés sur des femmes réelles du groupe Hepta, offrant une immersion dans leurs expériences paranormales ajustées pour les besoins du scénario. Le film en fusionnant habilement mystère, réalité, et exploration des frontières du surnaturel arrive à donner aux spectateurs un bon spectacle avec comme dans beaucoup d’affaires de ce genre une part de mystère et beaucoup de questions sans réponse .

Quelques mots sur la fin

La fin semble tomber comme cheveux dans la soupe, pourtant, en l’analysant de plus près, elle n’est pas si mauvaise que cela. À croire qu’en essayant d’accélérer le rythme du récit, on a manqué quelque chose ! On a beaucoup aimé l’article consacré à la fin du film et aussi au groupe HEPTA, on vous recommande de découvrir le site AYTHER Plus d’infos.