C’est avec tendresse et nostalgie des années 90-2000 que l’on écoute Bocce qui agit comme une véritable madeleine de Proust. En un instant, nous sommes dans un entre deux d’époque. Une production à la fois moderne et tellement dans l’ADN du Rock 2000, avec son refrain, sa couleur musicale et ce pont final qui redonne une envolée au titre.

Dans cette chanson, l’auteur exprime un sentiment de confusion et de désordre dans sa vie. Les paroles décrivent une scène où tout est étalé devant lui, un désordre laissé sans être résolu. Il commence à énumérer les raisons, mais souligne qu’elles ne concernent personne d’autre.

Il évoque le besoin de trouver la confiance pour admettre la vérité, une charge qui pèse sur lui depuis sa jeunesse disparate. Malgré cela, l’auteur se décrit comme une tragédie, persistant dans l’écriture de lettres à lui-même, posant des questions qui ne semblent jamais apporter de réponses utiles.

Les images de la chanson se concentrent sur le matin, créant une atmosphère introspective. L’auteur observe la lumière du matin envahir la pièce, peut-être symbolisant la clarté ou la compréhension qui lui échappe. Il pose la question de savoir si quelqu’un se soucierait du désordre qu’il a créé dans sa tête.

Malgré son auto-identification comme une tragédie, l’auteur continue à écrire, suggérant peut-être que l’acte d’écrire lui offre un certain soulagement ou un moyen de compréhension. Les références aux chiffres (premier, deuxième, troisième, quatrième) suggèrent une progression dans la réflexion et la recherche de réponses au fil du temps.

Disponible sur Spotify.