L’affaire Jean-Paul Zawadzki, survenue en 1998 à Sougy, dans le Loiret, a marqué les esprits par son caractère tragique et criminel. Jean-Paul Zawadzki, militaire de 39 ans, a été empoisonné par sa femme Nicole, avec la complicité du docteur Michel Trouillard-Perrot.
Jean-Paul, d’origine polonaise, était un mécanicien d’équipage à la base aérienne de Bricy, tandis que Nicole, issue d’une famille agricole, travaillait comme guichetière au Crédit agricole. Le couple, marié en 1980, a connu des tensions en raison des absences fréquentes de Jean-Paul pour des missions en Afrique. Leur relation complexe s’est détériorée malgré la naissance de leur fille en 1988.
Michel Trouillard-Perrot, médecin de campagne réputé, devient l’amant de Nicole en 1990. Progressivement, elle lui confie des fausses allégations sur les violences de Jean-Paul, créant une toile de mensonges. Julie, se faisant passer pour la tante de Nicole, confirme ces sévices à Michel. En 1998, après une mission au Gabon, Jean-Paul tombe malade. Nicole l’empoisonne avec la complicité de Michel, alléguant vouloir libérer sa fille d’un père prétendument violent.
La mort suspecte de Jean-Paul alerte ses collègues, conduisant à une enquête. L’autopsie révèle l’empoisonnement, et Michel avoue son acte pour « libérer » Nicole. Le procès en 2001 condamne Nicole à vingt-cinq ans et Michel à vingt ans de prison. En appel en 2002, Nicole écope de vingt-huit ans, confirmant la manipulation perverse dont elle était victime. Michel obtient une libération conditionnelle en 2007.
L’affaire Zawadzki souligne la complexité des relations humaines, la manipulation psychologique, et les conséquences tragiques résultant de la vengeance et du mensonge. La justice a condamné les coupables, mais l’affaire perdure dans la mémoire collective en tant que tragédie criminelle aux multiples facettes.
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