On a vu Irresitible la nouvelle série de Disney Plus avec Camélia Jordana


Irrésistible est une nouvelle série originale française qui sera diffusée sur Disney+ à partir du 20 septembre. Cette comédie romantique en six épisodes, créée par Clémence Madeleine-Perdrillat, met en scène Camélia Jordana dans le rôle d’Adèle, une créatrice de podcast à succès qui tombe amoureuse d’Arthur, un mathématicien interprété par Théo Navarro-Mussy. Cependant, Adèle souffre de crises d’angoisse en sa présence en raison d’un traumatisme amoureux passé. Malgré ses efforts pour rester à distance, leur attraction est irrésistible.

La série est réalisée par Antony Cordier et Laure de Butler, avec une musique originale composée par Yuksek. En parallèle, la société coproduit également « Kaiser Karl, » une série sur l’ascension de Karl Lagerfeld dans le monde de la mode, également pour Disney+.

L’amour, l’amour, l’amour

La série explore les défis de l’engagement dans les relations modernes avec subtilité et sensibilité, tout en se déroulant dans un Paris réaliste et authentique. Cette série marque la première incursion de Camélia Jordana dans le monde des séries et est produite par Jour Premier Production, une filiale de Gaumont.

Camélia Jordana partage l’écran avec Théo Navarro-Mussy dans la nouvelle série de Disney+. L’histoire est simple : elle raconte le quotidien d’une podcasteuse à succès souhaitant créer un nouveau programme sur l’amour. On ne parle pas de l’amour joyeux, mais de celui qui vous rend malade.

Un jour, elle fait la rencontre fortuite d’un mathématicien qui consacre ses recherches aux théories entourant l’amour. Cette rencontre va progressivement les amener à collaborer sur le concept de la « Maladie d’amour », non pas celle décrite par Sardou, mais plutôt celle évoquée par June The Girl : une maladie envahissante qui provoque chez les individus une sensation de dispersion.

La série tente de confronter la rationalité à la passion irrépressible, celle qui épuise et rend malade. Et si l’amour pouvait être expliqué mathématiquement, cela pourrait être moins stressant.

Les différentes théories auxquelles nous nous attachons donnent un sens à l’inexplicable. Nous aimons croire au destin, aux possibilités infinies, mais il nous est difficile de prédire quand nous rencontrerons la bonne personne et comment cela se produira. Comme le disait si bien Wong Kar Wai dans « 2046« , il suffit parfois de rencontrer quelqu’un au mauvais moment pour que l’histoire ne puisse pas se concrétiser.

Les plus belles histoires naissent de l’imprévu et de la magie des rencontres. Comme on l’entendait dans la chanson de La Boum, «Nous nous sommes rencontrés par hasard, sans comprendre que nos vies allaient changer à jamais.»

On cherche du sens dans l’inexplicable

En effet, cette comédie bonbon aborde des théories sur l’amour et le hasard, un peu comme L’amour dure 3 ans, mais sans le côté défaitiste. Au contraire, elle montre à quel point ce sentiment est beau et noble, malgré les douleurs qu’il peut causer. Le personnage du mathématicien de l’amour apporte une dimension rationnelle à quelque chose qui ne l’est pas en soi.

Bien sûr, si l’on ne considère que les variables neurologiques et les probabilités qui mènent à la rencontre, cela peut changer la perspective et conduire à des théories solides, mais cela dépend avant tout de la singularité des protagonistes de l’histoire. Cette quête de sens rappelle un peu le titre de Coldplay, qui, malgré lui, souligne que le grand amour dépend de coïncidences fortuites (Heads are a science apart/Les présages sont une science à part The Scientist, Coldplay – A Rush of Blood to the Head |2002).

Une série touchante : On remarque un certain réalisme dans la représentation de Paris et la vie quotidienne des personnages. Nous sommes loin de l’image d’Épinal d’Emily in Paris. On succombe rapidement à l’écriture intelligente et aux personnages attachants. Chacun d’entre eux a quelque chose d’attendrissant, car ils représentent différentes phases de l’amour.
• La petite sœur rêve d’épouser son premier amour de lycée
• Le mathématicien cherche à donner du sens aux choses en les déformant pour les faire correspondre à la réalité.
• La difficulté de tourner la page.

La force de cette série, malgré un pitch de départ simple, réside dans la façon dont elle traite les stéréotypes de genre de manière moderne, bien que les personnages ne fassent que répondre à nos représentations inconscientes pour satisfaire un fantasme. Ces anti-princes charmants/princesses apportent une dose de paradoxe à une science reposant sur le hasard, car dans la vie, il faut parfois forcer les choses pour que la magie opère !

Nos impressions

Disney + a peut-être perdu How I Met Your Father,
mais gagne au change avec Irrésistible ! Entre New Girl et et la mythique HIMYM.

Par moments, la série rappelle l’enthousiasme des premiers épisodes de la sitcom How I Met Your Mother ou encore la série française L’Amour (presque) parfait avec Maud Baecker. On remarque également un traitement du montage qui évoque Skins (version britannique) et Dix Pour Cent, avec un générique d’ouverture centré sur un personnage.

Côté casting Camélia Jordana est incroyablement touchante et Theo Navrro Mussy est attachant !


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