Une fusillade survenue dans le quartier Pissevin de Nîmes, dans la nuit du lundi 21 au mardi 22 août, a abouti au décès d’un enfant de 10 ans et à des blessures graves infligées à son oncle, le conducteur du véhicule dans lequel ils se trouvaient. L’incident s’est produit vers 23 heures. Quatre individus masqués dans une autre voiture ont été impliqués, au moins l’un d’entre eux ayant ouvert le feu, selon les témoignages. Les victimes étaient en train de revenir d’un dîner au restaurant et tentaient de se garer lorsque la fusillade a éclaté.

Contexte de violence grandissante à Nîmes

Cette fusillade s’inscrit dans un contexte de violence croissante à Nîmes. Récemment, des coups de feu ont été tirés dans le quartier voisin de Valdegour, et une autre fusillade a eu lieu près de la place Avogadro. Ces événements laissent penser que des rivalités liées au trafic de stupéfiants pourraient être à l’origine de ces incidents. Suite à cette tragédie, le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a exprimé sa détermination à prendre des mesures fermes pour lutter contre les trafiquants et à faire en sorte que de tels drames ne restent pas impunis.

Enquête en cours et mesures de renforcement de la sécurité

Une enquête pour « assassinat en bande organisée » a été ouverte par les autorités. La police judiciaire de Nîmes est en charge des investigations, et une collaboration avec la juridiction interrégionale spécialisée de Marseille est envisagée. Les mesures de sécurité sont également renforcées, avec le déploiement de la CRS 8, une brigade spécialisée dans les violences urbaines, pour aider à lutter contre le trafic de drogue et maintenir la paix dans la région. La famille des victimes, inconnue des services judiciaires, est considérée comme une « victime collatérale » de ces violences.