Bilan en Essonnes et analyse des émeutes du regard de William Thay, un élu local du 92.
Il faut revenir à une vision gaulliste et réformatrice
Selon William Thay, Président du think-tank indépendant @Le_Millenaire et élu local de @chatillon92320, l’excuse sociale avancée pour justifier les émeutes est totalement infondée. Selon lui, les révoltes ne se produisent jamais dans les territoires périphériques et ruraux, contrairement aux quartiers sensibles.
Le premier argument avancé est que les quartiers ont déjà bénéficié de milliards d’euros de fonds alloués dans le cadre de la politique de la ville, sans que cela ne se traduise par une baisse de la criminalité. Malgré les investissements importants, la situation n’a pas évolué favorablement.
Le deuxième argument souligne que les territoires les plus pauvres de la France, tels que les zones rurales, ne connaissent pas le même niveau de criminalité que les quartiers de la Seine-Saint-Denis (département 93). Cette comparaison met en évidence une disparité significative entre les différentes régions du pays.
Ces observations remettent en question l’idée selon laquelle la situation sociale et économique serait le principal moteur des émeutes. William Thay soutient une vision gaulliste et réformatrice, affirmant que la grandeur de la France passe par des actions ciblées et des politiques adaptées à chaque réalité territoriale.
Bilan selon la préfecture de l’Essonne
La préfecture de l’Essonne a fourni un bilan partiel des principaux incidents survenus lors des violences urbaines qui ont éclaté dans le département au cours de la nuit du 28 au 29 juin. Les dégâts matériels sont considérables, avec sept bus détruits dans différentes villes, dont Viry-Châtillon, Évry-Courcouronnes, Brunoy, Athis-Mons, Savigny-sur-Orge, Corbeil-Essonnes et Sainte-Geneviève-des-Bois.
De plus, plusieurs bâtiments publics ont été endommagés lors de ces émeutes. L’espace France services à Athis-Mons, la médiathèque à Sainte-Geneviève-des-Bois, la régie municipale et la police municipale à Vigneux-sur-Seine, le poste de police nationale à Brétigny-sur-Orge, une école maternelle à Viry-Châtillon et une maison de quartier à Évry-Courcouronnes ont été pris pour cible.
En parallèle, les services de l’État ont recensé 15 sites où des voitures ont été incendiées et 35 sites où des poubelles ont été incendiées. Ces actes de vandalisme et de destruction ont créé un climat de tension et d’insécurité dans tout le département de l’Essonne, mettant en péril la tranquillité des habitants et la préservation du patrimoine public.
L’Essonne a connu une nouvelle nuit de violence, marquée par le pillage de commerces et l’incendie de bâtiments publics. Les émeutes se poursuivent dans le département, avec un troisième épisode consécutif de violences urbaines. Les établissements touchés comprennent le centre commercial Évry 2, où des pillages ont eu lieu, et le McDonald’s qui a été vandalisé. Les habitants de l’Essonne vivent dans la peur et l’insécurité, tandis que les autorités tentent de contenir la situation. Ces troubles sont la conséquence de la mort tragique de Nahel, qui a suscité la colère et la frustration au sein de la communauté locale. Il est essentiel de mettre fin à ces violences et de trouver des solutions durables pour restaurer la paix et la cohésion sociale dans la région.
Les émeutes en Essonne continuent de faire des ravages, avec un bilan de 23 personnes placées en garde à vue pour diverses infractions telles que le pillage, le port d’armes prohibées, les attroupements armés et les incendies. Les services de l’État ont dressé une liste non exhaustive des principaux incidents survenus au cours de la nuit du 29 au 30 juin. Les dégradations et les pillages ont touché plusieurs villes, notamment Arpajon, Athis-Mons, Bondoufle, Chilly-Mazarin, Corbeil-Essonnes, Dourdan, Draveil, Epinay-sous-Sénart, Étampes, Évry-Courcouronnes, Fleury-Mérogis, Gif-sur-Yvette, Grigny, Juvisy-sur-Orge, Les Ulis, Lisses, Massy, Saint-Germain-lès-Corbeil, Saint-Michel-sur-Orge, Sainte-Geneviève-des-Bois, Savigny-sur-Orge, Vigneux-sur-Seine et Viry-Châtillon. La violence a atteint son paroxysme, avec des attaques contre des postes de police municipale, des incendies de bâtiments publics et des affrontements avec les forces de l’ordre.

Une nuit encore plus violente que la précédente a été décrite par une source policière. Les violences ont duré jusqu’aux premières heures du matin et ont touché toutes les agglomérations du nord du département. La police nationale, assistée par des militaires du GIGN, a été mobilisée pour assurer la sécurité publique dans le département et en Seine-et-Marne. Ces violences sont survenues à la suite de la mort de Nahel, un jeune de 17 ans tué par un tir de la police après avoir refusé d’obtempérer. La tension reste vive dans la région, et les autorités sont confrontées à un défi majeur pour rétablir l’ordre et restaurer la confiance au sein de la communauté.
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