Il est frappant de constater à quel point notre génération est fascinée par le passé, que ce soit celui du rock ou du cinéma. Selon les psychologues cognitifs, notre préférence pour le passé s’explique par sa clarté et notre connaissance de ses conséquences.

Dans cette optique, Dye Crap ne fait pas exception et nous propose un titre qui évoque irrésistiblement l’envie de ressortir nos vieux CDs de Green Day, de Good Charlotte ou encore de Something Corporate. Ce morceau nous transporte instantanément dans une nostalgie empreinte de souvenirs, rappelant l’époque où ces groupes étaient au sommet de leur popularité.

Avec une typographie rappelant celle de Nirvana et un riff presque Cobainien, le groupe s’offre une mélodie solaire et nostalgisante. Les trentenaires de la génération Y, souvent considérés comme les orphelins des bons vieux groupes entendus sur Fun Radio ou NRJ par leurs parents, sont contraints de mener une véritable exploration des horizons des médias indépendants. Tels des explorateurs modernes, ils scrutent attentivement ces espaces alternatifs pour dénicher de véritables perles rares, et parfois même le Saint Graal tant recherché. Ils s’aventurent ainsi dans les recoins les plus obscurs de la scène artistique, en quête de découvertes musicales qui sauront les émerveiller et les toucher en plein cœur.

Si DYE CRAP exprime un besoin viscéral de retrouver ce bonheur et cette insouciance qui caractérisent les souvenirs les plus chers. Il dévoile ici un besoin de revenir aux sources de notre amour du rock !