Twine est la chanson phare du premier du tout dernier album de Taylor Bradshaw, elle est en collaboration avec Wolfhammer.

La ficelle (Twine) est la métaphore d’une relation qui ne peut que se rompre. C’est une distance délibérée, une mesure de l’énergie potentielle. Et c’est un bel objet suspendu dans le mouvement et l’espace – la mémoire de la beauté, car il ne peut exister que figé dans sa mémoire.

Twine est la catharsis nécessaire pour comprendre le dernier album de Taylor,  une réconciliation avec la douleur de la perte, s’abandonnant à la beauté qui peut être portée avec vous, la suspension de la mémoire.

Dans cette musique, il y a beaucoup de choses, un côté cinématographique et avant-gardiste. On entend respirer, on entend la vie. Cela peut parfois faire peur, mais aussi, parfois du bien. Mais au finale on sort par la grande porte avec la sensation que c’est terminé et que les choses iront mieux.

A l’opposé d’un autre extrait de ce projet Celebrate, qui est plus dans l’air du temps.

Même si le début du titre ressemble un peu aux thèmes mythiques de Ennio Morricone, il y a comme une forme d’urgence dans ce titre, comme pour dire «Stop! Ne perdez plus votre temps».

Celebrate est la chanson ultime de Carpe Diem. C’est une demande lancée dans l’univers, demandant à chacun de vivre la vie, de profiter et de ne pas avoir peur. Elle utilise l’image d’une personne tenant l’aiguille des heures d’un tour d’horloge. Alors que l’aiguille approche à cinq heures, votre main commence à glisser – une chute dans l’inconnu est inévitable.

Ce titre est sorti fin février et donne une nouvelle dimension à l’univers de cet artiste.