Karima Francis, le retour à l’origine


Shelf Life  baigne dans cette mélancolie et ce lyrisme contemplatif. Une onde magique qui se produit lorsque l’analogique et l’organique se rejoignent. Enregistré avec l’artiste et producteur Tim Carr (Fell Runner), Tim Carr apporte l’économie et la beauté sonores de la côte ouest tant recherchées par Karima Francis.

Ce titre apporte une couleur indie dans l’univers rock-folk, tout en empruntant un itinéraire alternatif.Nous sommes loin de la direction prise dans Wherever I Go sorti en 2012

«Je voulais essayer d’explorer de nouvelles idées et un nouveau contexte en matière d’écriture. Je pense que le ton aide également à l’écriture. Si vous avez un son de guitare magnifique qui vous fait sentir d’une certaine manière, cela peut ouvrir de nouveaux domaines dans votre créativité et votre expression ». Nous explique-t-elle en interview, ce clip est illustré par des vidéo réalisée durant une journée avec le réalisateur Joseph Calhoun, après que le duo artistique aient expliqué le concept de la vidéo à un sdf vivant à Hollywood, il a immédiatement voulu en faire partie et contribuer à la sensibilisation. «Le résultat est un aperçu personnel, poignant et vraiment captivant de la crise des sans-abri.» s’exclame Karima.

Musicalement ce titre est surement le plus beaux mélanges d’inspiration tels que Sharon Van Etten, The National et Big Thief à des producteurs d’autrefois, notamment Berry Gordy (Marvin Gaye) et William Mitchel (Al Green). Shelf Life est au répertoire de Karima ce que 9 crimes est à celui de Damien Rice, un moment hors du temps.

 

 

 


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